dimanche 22 avril 2012


Benjamin a perdu sa femme il y a six mois. Il vit comme il peut avec son garçon et sa petite fille, tous trois ayant du mal à faire leur deuil. Il décide alors de tout plaquer, de changer de vie pour s’en sortir et oublier. Il décide d’aller vivre à la campagne, où il trouve la maison de ses rêves. Petit problème : c’est un zoo. Un zoo en difficulté financière, qui, sans acheteur, est condamné à disparaître. Benjamin décide d’acheter la maison, le zoo, de prendre en charge l’équipe allant avec, et d’assumer financièrement les diverses réparations nécessaires à l’ouverture du zoo pour la prochaine saison en juin.

Ce film m’a beaucoup plu pour tout un tas de raisons. D’abord parce-qu’il aborde un thème qui me touche toujours beaucoup : celui du changement, de la volonté de vivre une vie meilleure, plus proche de soi-même, celui de la route vers le bonheur. Mais aussi le thème des relations parents/enfants, relations complexes où la communication est la condition numéro 1 de réussite. Bien sûr le zoo, pour moi un monde merveilleux qui me ramène directement en enfance, qui me fait rêver, avec tous ces beaux animaux, majestueux, certes en captivité mais pas enfermés, respectés, aimés. Matt Damon « juste », dans le rôle d’un père veuf totalement démuni, qui tente tant bien que mal de donner un sens à sa vie.

Un film qui se veut positif. Je suis ressortie de la salle de bonne humeur, avec également l’envie d’avancer moi aussi, pleine d’énergie et de force, l’envie de croire que c’était possible.

Et voilà le dernier tome, qui vient conclure d’une belle fin, ou plutôt d’un beau commencement, cette histoire un peu abracadabrante mais pleine de poésie. Ce qui devait être fait a été fait, et Tengo, tout comme Aomamé, est enfin en paix avec lui même. Où l’on comprend finalement que la seule raison de leur présence dans ce monde 1Q84 était de se retrouver.

J’ai beaucoup apprécié ce troisième tome, qui vient compenser le deuxième qui m’avait un peu déçue. On plonge encore d’avantage dans la vie de chaque personnage, dans leur réflexion personnelle, à leur recherche d’eux-même.

Finalement j’ai beaucoup de mal à parler de ce livre, même si je l’ai très clairement apprécié. Quand je l’ai refermé, il m’a tout simplement laissée sans voix. Et je cherche mes mots ici pour en parler. Il laisse derrière moi une impression étrange, d’une pensée inachevée, comme s’il avait été abordé des tas de sujets, sans donner de réponse, en laissant au lecteur la possibilité de poursuivre seul sa réflexion. Mais peut-être que je suis complètement passée à côté des messages que l’auteur voulait transmettre, et j’aurais clairement aimé étudier cette oeuvre en cours de français si j’avais encore été lycéenne.

dans tous les cas, je le conseille à tout le monde, ne serait-ce que par curiosité, pour que chacun puisse se faire une opinion.